Suite au rapport de la dgccrf qui désignait 830 agences immobilières hors la loi sur 1070 etudiées, la Fnaim a appelé « la profession a réagir » fin 2007. A cette même période, un nouveau service immobilier apparaissait sur le marché des particuliers, le coaching immobilier.

Proposé par MaPetiteAgence.com, ce service s’inspire directement de ce qui se fait déjà au Canada depuis plus de 10 ans : former les propriétaires à vendre leurs biens immobiliers par leur propre moyen pour 499 $.

Après seulement 6 mois d’existence en France, alors que chaque soir avec une émission sur le pouvoir d’achat et le manque de concurrence entre fournisseur ait diffusée.

La Fnaim porte bizarrement réclamation au prés de cette même dgccrf, quand a l’importation de ce service, prétextant un manque de carte professionnel de la jeune structure.

Les 2 associés, l’un agent immobilier depuis 1998, et l autre diplômé d’un DEESS en ingénierie immobilière, sont selon eux, en toute légalité face à la loi hoguet :

« Nous avons été surpris que la Fnaim s’intéresse à nous, nous sommes a peine en piste qu’on essaie déjà de nous couper la route, ce n’est pas très fair play de la part de notre profession. Pour ce qui est de la carte professionnelle, nous la prendrons si il le faut, même si il nous semble que c’est une lecture très large de la loi hoguet qui nous y obligerait, de toute façon nous sommes illigible sans aucun problème. Nous iront bien évidemment dans ce cas, à la Fnaim» explique, un peu agacé, l’un des associés.

Si l’on dénonce réguliérement l’entente commercial ou la non-concurrence dans les secteurs de la hifi ou de la banque, le sujet reste encore tabou pour les services immobilier  «Nous sommes bien moins chère parce que nous proposons un service brut à nos clients. Laissons le consommateur faire son choix » nous dit, l’autre gérant de la jeune entreprise Montpelliérenne.

Pas si facile de faire son trou, même en 2008…